La Champagne
D’abord, rappelons que le champagne est un vin. Mais c’est un vin à la technique d’élaboration complexe.
La première raison tient donc aux coûts de production d’un champagne, plus élevés que ceux d’un vin tranquille : les vendanges manuelles, les techniques de vinification (qui exigent beaucoup de manipulations), le prix du raisin (les grandes maisons de champagne achètent une grande partie des raisins dont elles ont besoin et ces raisins sont parmi les plus chers du monde) ainsi que le temps de vieillissement des vins (18 mois minimum, mais souvent beaucoup plus) expliquent, en partie, le coût d’une bouteille de champagne. Cependant la plupart des crémants, élaborés selon les mêmes techniques, coûtent 2 à 3 fois moins chers.
Le surcoût des champagnes a donc d’autres raisons qui tiennent au prestige et à la notoriété du champagne partout dans le monde, ainsi qu’aux dépenses en marketing, en promotion et en publicité, qui ont aidé à créer et à maintenir cette notoriété. Cela est particulièrement vrai pour les grandes marques. Un des aspects du travail des grandes maisons, depuis le XIXème siècle, a été de façonner l’image de leur vin : le champagne est la boisson de fête par excellence, celle des cérémonies collectives et individuelles, mais aussi l’expression d’un savoir-faire, d’un luxe et d’un raffinement « à la française ». Le résultat de cela est deux siècles de succès et une offre qui couvre difficilement la demande, puisque le champagne provient d’une aire délimitée (d’un peu plus de 30 000 hectares). Cette image et les mécanismes de marché ont une incidence sur le coût, qui est loin d’être négligeable dans le cas du champagne.
Le Champagne est un vin effervescent qui porte le nom de son appellation. C’est la seule région à ne revendiquer qu’une appellation principale.
Le vignoble champenois couvre 33 000 hectares partagé dans les départements de la Marne, de l’Aube et de l’Aisne. Trois cépages majeurs sont à la base de l’élaboration des champagnes : pinot noir, pinot meunier (pour les cépages rouges) et chardonnay (comme cépage blanc).
Trois types d’acteurs se distinguent en Champagne : les maisons de négoce possèdent et élaborent leurs vins en complétant leur approvisionnement par l’achat de raisins ; les caves coopératives fournissent les maisons de négoce et développent également des marques comme par exemple Nicolas Feuillatte ; et pour finir, les vignerons portant le nom de récoltant manipulant, élaborent leurs vins à partir de leur propre vignoble.
L’élaboration d’un bon champagne demande de la patience et des moyens financiers car ce nectar nécessite une importante main d’œuvre (pour la manipulation des raisins et du vin), une immobilisation en cave pour son vieillissement. Avant de devenir champagne, c’est un vin tranquille qui connait une lente transformation pour devenir effervescent après ce que l’on appelle la « prise de mousse ». La légende rapporte que l’on doit cette méthode de vinification au moine Dom Pérignon.
Autrefois, le champagne accompagnait le sacre des rois de France, aujourd’hui ce type de vin connait un succès planétaire et accompagne les moments festifs des nombreux amateurs.
Souvent copiée, l’appellation Champagne est très protégée, nul vin produit au-delà des frontières de cette appellation n’a le droit de porter le fameux sésame « Champagne ».
Appellations régionales
Champagne
Coteaux-Champenois
Rosé-des-Riceys
Vin de Pays de la Haute Marne
Vin de Pays de Seine et Marne
D’abord, rappelons que le champagne est un vin. Mais c’est un vin à la technique d’élaboration complexe. La première raison tient donc aux coûts de production d’un champagne, plus élevés que ceux d’un vin tranquille : les vendanges manuelles, les techniques de vinification (qui exigent beaucoup de manipulations), le prix du raisin (les grandes maisons de champagne achètent une grande partie des raisins dont elles ont besoin et ces raisins sont parmi les plus chers du monde) ainsi que le temps de vieillissement des vins (18 mois minimum, mais souvent beaucoup plus) expliquent, en partie, le coût d’une bouteille de champagne. Cependant la plupart des crémants, élaborés selon les mêmes techniques, coûtent 2 à 3 fois moins chers.