Week-end oenotouristique des 8 et 9 avril 2023

Dijon : capitale de la Bourgogne, célèbre pour sa moutarde

Capitale de la Bourgogne, célèbre dans le monde entier pour ses vignobles et ses grands crus classés, la ville de Dijon est également connue pour son kir, que l’on doit au chanoine Kir. Élu maire de Dijon en 1945, ce curé de campagne haut en couleur popularisa cette boisson au point de lui donner son nom ! Mais quand on parle de Dijon, on pense d’abord à sa moutarde, la plus célèbre du monde, même si aujourd’hui sa culture a pratiquement disparu de Bourgogne. Son histoire est contée dans le musée de la Vie bourguignonne, un des plus attachants de la ville pour sa collection étonnante d’objets. Votre séjour dans cette capitale gastronomique sera placé sous le signe de la gourmandise.

Le vignoble bourguignon et ses grands crus

Le vin de Bourgogne n’est pas l’apanage des abbayes, ni celui des grandes familles, comme en témoigne le nombre de bons petits producteurs ! Pour autant, le vignoble bourguignon, par la qualité de ses sols, son exposition et ses microclimats, compte plus d’une centaine de grands crus dont les noms – Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges, Aloxe-Corton, Savigny-les-Beaune, Vougeot… – font rêver les amateurs de vin du monde entier. Autant de villages aux multiples facettes à découvrir entre deux dégustations chez des vignerons ayant le sens de l’accueil !

Nous étions curieux d’aller à Dijon, pour sa liqueur de cassis, pour son vin blanc d’aligoté cher au chanoine Kir, ses « climats »* crus de la Côte-de-Nuits, son architecture qui traduit un très riche passé historique.

Hébergés au couvent des Cordeliers, nous avons participé à une visite guidée du centre historique, guidée au sol en 22 étapes, par la chouette.

Maisons à colombage, églises romanes et gothiques, hôtels particuliers des 17è et 18è siècles, soulignent majestueusement les rues médiévales de l’ancienne capitale des ducs de Bourgogne.

L’après midi est consacrée à notre passion, le vin ; à travers une dégustation au domaine Bonnardot situé à Villers-la-Faye, entre Haute-Côte-de-Nuits et Haute-Côte-de-Beaune.

Les deux appellations Hautes Côtes forment un plateau long d’une quarantaine de kilomètres depuis les hauteurs de Dijon jusqu’aux Maranges, large d’une douzaine de kilomètres entre la côte et la vallée de l’Ouche.

Bourgogne blanc aligoté 2022, Haute côte de Nuits blanc 2021 (contient 10% de pinot beurot ou pinot gris), Savigny les Beaune blanc 2020, Hautes côte de Nuits rouge 2021, Ladoix les Ranches rouge 2021 (prés de Corton), Côte de Nuits Villages rouge 2020, Beaune 1er cru rouge 2019.

Présentation détaillée des vins, du chai et de la cave par Madame Danièle Bonnardot, artisan vigneronne, de bons vins qui restent abordables !

Bon dîner au restaurant So à Dijon, bib gourmand.

Le dimanche matin est consacré à la visite de la cité Internationale de la gastronomie et du vin. Le petit théâtre du bien manger et du bien boire, en cuisine, la chapelle des climats et des terroirs, c’est pas du gâteau/les secrets de la pâtisserie Française, le 1204 Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, la petite chapelle, des commerces de bouche 🍷🍷 Une journée n’est pas suffisante pour visiter toutes les expositions.

Déjeuner sympathique au restaurant local l’Epicerie et cie.

Comme d’être curieux enrichit, nous consacrons notre après-midi à la visite du Clos de Vougeot en côte de Nuits, vaste bâtisse fondée par les moines de l’abbaye de Cîteaux en 1110. Comme son nom l’indique, il est clos de murs qui entourent 50 hectares de vignes, divisés en une centaine de parcelles appartenant à 80 propriétaires… Ce qui fait qu’il n’y a pas de portrait unique de ce grand cru, situé entre Chambolle-Musigny et Flagey-Echezeaux, qui avoisine le prix de 1500 € la bouteille.

Après avoir visité les différentes salles dont un pressoir à levier de 1477, du Château privé, géré par une confrérie pour leurs repas de chapitres, nous sommes allés rêver dans les vignes de l’appellation Vosne-Romanée (100 ha en Vosne-Romanée* et 60 ha en 1er cru) où se cachent, entre autres, le très célèbre grand cru la Romanée-Conti (1,63 ha, rendement de 40 hl/ha, 6000 bouteilles numérotées, monopole qui gère 9 autres grands crus) prix d’une bouteille entre 950 € et 20000 € la bouteille.

Pour répondre à votre soif de curiosité : https://www.romanee-conti.fr/fr/familles

Être curieux enrichit ! A la prochaine fois, avec Winestory